Le syndrome : « Chèvre de Monsieur Seguin »

relation extra conjugaleL’herbe semble toujours être plus verte ailleurs…

C’est ce que ressentent beaucoup de couples qui viennent en consultation.

Et ce dans tous les domaines : amoureux, matériel, physique, sexuel, éducatif, professionnel, etc. Il y a toujours mieux chez le voisin, la copine, le beau-frère.

En période de difficulté, de crise dans le couple, cet ailleurs qui semble tellement plus agréable à vivre prend des allures de cap que l’on ne pourra atteindre que si l’on coupe les digues, que si l’on rompt les amarres.

Alors oui, rompons, coupons, mais pour aller où ? Pour faire quoi ? Vers qui ?

 Croyons-nous sincèrement qu’en changeant de partenaire, nous trouverons enfin ce qui nous manque tant ?        Tout quitter, partir

 Il y a des manques qui ne peuvent être comblés : le décès d’un parent parti trop tôt, une stérilité, un handicap… Ces manques-là, il faut pouvoir les accepter et vivre avec.

Et d’autres, sur lesquels on peut réfléchir : ce manque entraîne bien souvent un besoin : qu’est-ce qui nous rend heureux ? Ce besoin est-il notre besoin profond ou fait-il partie des nombreux besoins dictés par la société ? Pouvons-nous nous en passer, correspond-il à des valeurs auxquelles nous tenons particulièrement ? Est-ce que nous en parlons à notre conjoint ? Est-ce que nous partageons ? 

Prenons un exemple :

  Sophie exprime essentiellement des besoins matériels. Marc est exaspéré de ses « caprices » et de la comparaison incessante qu’elle fait avec sa belle-sœur, qui « elle, a tout », il se sent toujours dévalorisé car il ne peut, ni ne veut offrir à Sophie tout ce qu’elle demande.

En réfléchissant ensemble, Marc comprend et Sophie aussi d’ailleurs, que ce besoin cache une véritable quête de reconnaissance, qui passe chez elle par l’image qu’elle donne.

En quelques rencontres, Sophie décide de rendre son herbe plus verte avec l’aide de Marc, non pas en achetant la dernière Volvo, mais ese faire du bienn réfléchissant à une fausse croyance qui l’habite : « on m’aime car je possède… » 

Marc de son côté entend et comprend ce besoin de reconnaissance : leur relation s’en trouve beaucoup plus sereine et le sentiment amoureux peut renaître, ils se sont compris.

Alors pour Noël offrons-nous ce cadeau :  

 Donnons, nous-mêmes sa couleur à l’herbe sur laquelle nous vivons, décidons de la rendre plus verte, afin de ne pas être atteint du syndrome de la chèvre de Monsieur Seguin ! 

Claire Deprey — Conseil conjugal et familial — Toulouse — 06 62 50 74 32

claire deprey

Claire Deprey. Conseillère conjugale et familiale, installée à Toulouse. Formée au Cler Amour et Famille - Affiliée à l'ANCCEF- Sensibilisée à l'approche de l'imago thérapie Exerce en cabinet privé : couples en difficultés, personnes seules, familles. Entretiens telephoniques - Skype Obtention d'un DU sur les difficultés psychopathologiques et éducatives des adolescents : Relation d'aide auprès d'adolescents et de leur famille. Animatrice de groupe d'analyse de pratique professionnelle auprès de professeurs de lycée. Conférencière l'autorité, l'éducation affective relationnelle et sexuelle, les émotion, la confiance etc...

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