La « théorie du genre », non mais allô quoi !

LA « THÉORIE » DU GENRE, NON MAIS ALLÔ QUOI !                                    

« On entend beaucoup parler du « gender » mais au fond, qu’est ce que c’est ? »

« C’est une hypothèse selon laquelle l’identité sexuelle de l’être humain dépend de l’environnement socioculturel et non du sexe garçon-fille qui caractérise chacun dès sa conception. »*

Ce concept a été particulièrement développé dans les années 1980, notamment par l’américaine Judith Butler. Il est issu de deux courants :

–          Le féminisme radical, qui a voulu inciter les femmes à se révolter contre la servitude du sexe et la domination de l’homme. La maternité serait une discrimination qui limiterait la participation de la femme dans la société, s’occuper de ses enfants étant un signe d’infériorité.

–          Le lobby homosexuel qui conteste que l’hétérosexualité soit la norme  et veut « casser l’ordre hétérosexuel » qui maintient une hiérarchie entre les différentes formes de couples (et de familles).

Ce concept de genre entend donc lutter contre la domination de l’homme sur la femme et de l’hétérosexualité  sur l’homosexualité. C’est pourquoi les luttes contre les discriminations et pour une « égalité » poussée à l’extrême s’inspirent du gender.

Il n’y aurait plus de différence homme/femme irréductible par nature. La société reposerait sur différentes formes de sexualité et différentes pratiques sexuelles, et non plus sur l’altérité homme/femme. Le gender sépare l’identité sexuelle de l’orientation sexuelle, ce qui aboutit à une confusion et une déconstruction sociale. On n’est (« ne naît » !) plus homme ou femme mais on le devient à cause de conditionnements sociaux et éducatifs et de stéréotypes à déconstruire. Chacun étant libre de choisir son « genre » homme ou femme et son orientation  sexuelle hétéro, homo, bi, trans…tout étant présenté comme équivalent et pouvant changer au gré des désirs de chacun.

Le vocabulaire lui-même évolue, on ne dit plus sexe mais genre, père ou mère mais parents ; on ne dit plus famille mais on décline le terme en différentes formes de familles toutes équivalentes et égales : traditionnelles, homoparentales, monoparentales, recomposées…

Le pivot du gender c’est la déconstruction des repères naturels et sociaux traditionnels. Avant, il y avait la norme et l’exception, aujourd’hui toutes les exceptions sont normalisées et les normes équivalentes, ce qui aboutit à l’abolition de toute norme. Non mais allô quoi !

Perrine de Prémare. Conseil conjugal et familial

 * « Théorie du genre et SVT » Fondation Lejeune.

Perrine de Premare

Perrine de Premare, conseil conjugal et famillial.

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