La mort, ce déclic

Nous nous trouvons naturellement confrontés un jour ou l’autre à la mort, que ce soit celle d’un proche ou celle, plus éloignée, de victimes d’attentat, de crash d’avion, ou d’une pandémie comme celle que nous traversons aujourd’hui. Nous prenons alors conscience de notre propre vie, de son côté éphémère et de sa fragilité. La question de son sens se pose ; de sa signification d’abord : ma vie a-t-elle un sens ? Mais aussi de sa direction : suis-je sur le bon chemin dans ma vie ?

D’un coup, nous pouvons nous rendre compte de l’importance des relations que nous entretenons avec notre conjoint, notre enfant, notre ado. Nous prenons conscience aussi de leur qualité plus ou moins grande, avec l’émerveillement et la gratitude de les avoir et de les vivre ainsi ; avec, parfois, une envie irrépressible de dépoussiérer ces relations, de tout balayer, voire de tout remettre à plat, de tout recommencer, de tout retenter… avec une urgence du maintenant (sinon ce ne sera jamais) !

Les couples ou les parents qui viennent à ma consultation évoquent régulièrement un décès. Avec le cheminement du deuil, il a pu se déposer comme un tas de cailloux, voire de rochers, sur le lien entre les 2 conjoints, les 2 parents ou entre les parents et les enfants, les empêchant d’être bien dans cette relation. Ce dépôt a pu être alimenté par l’envie de taire sa tristesse ou les circonstances de la mort, sa propre peur de mourir, la sensation d’être incompris de l’autre….

L’espace thérapeutique proposé en séance va permettre :

1. d’identifier de quoi est fait ce tas de cailloux sur la relation, de quelles frustrations, tristesses, peurs, et quels sont les attentes et les besoins… ;
2. de désencombrer la relation en s’occupant de ce tas ;
3. de se repencher sur la relation conjugale, parentale ou familiale, en se reposant les questions du sens de cette relation et de la direction qu’on veut lui donner.

La mort, ce déclic qui peut redonner du sens à la vie de nos relations ?