Quelle place pour nos émotions ?
Quelle place pour nos émotions ?
« On » les dit trop !
« J’ai pété un cable ! » « J’ai rien vu venir ! », « Je ne sais pas ce qui m’a pris »
Nos émotions peuvent prendre beaucoup de place…trop de place !
La société actuelle laisse beaucoup de place aux émotions.
Le journal télévisé nous incite à éprouver de la peur face aux attentats ou aux agresseurs présumés, de la compassion face aux victimes, de la colère face aux injustices, de la curiosité…et bien d’autres encore…
La publicité nous incite à acheter en provoquant le bien-être, le désir, l’humour…
Beaucoup de gens n’existent que par rapport à leurs émotions et en sont tristement les esclaves.
Nous sommes « émotionnels » nous pouvons nous laisser emporter par elle !
« On » les cache !
« Ce n’est pas bien d’être en colère » »Mais non, tu n’as pas mal ! » Arrête de pleurer ! »
Elles sont honteuses, « on » se laisse envahir, « on » s’en méfie…
« C’est mal vu dans notre société, dans l’éducation reçue, dans le milieu professionnel de dire ses émotions… »
Ou alors, « on » les a dit, mais cela n’a pas fonctionné, cela n’a pas été accepté…pas compris, donc « on » se tait !
Bref, les cartes des émotions sont brouillées !
Et pourtant…La répression des émotions favorise les jeux de pouvoirs, alimente une violence intérieure ou extérieure.
C’est gênant ou paralysant !
Une émotion mal maîtrisée peut faire perdre à l’étudiant ses moyens lors d’un examen…ou faire rougir un amoureux…
Nous disposons de modes d’emploi considérablement détaillés du moindre appareil électroménager….En existerait-il pour les émotions ?
Et si nos émotions étaient une invitation à prendre soin de ce qui est vivant en nous ?
Les émotions sont fonctionnelles, elles servent à nous prévenir d’un changement afin que nous puissions nous adapter à notre environnement et aux évènements. Par exemple, la peur nous prévient d’un danger. La tristesse nous invite à faire un deuil…
Ces émotions sont de précieuses indications pour nous aider à trouver un équilibre émotionnel et relationnel.
A suivre…
Florence Peltier, conseil conjugal et familial
Pas de commentaires pour le moment
Vous ne pouvez pas poster de commentaire pour le moment