Oser être soi
Oser être soi…
Faites-vous partie de ceux ou celles qui, pour se faire aimer à tout prix, oublient leur vraie personnalité et se coulent dans un moule, celui que l’autre désire, ou bien faites-vous partie de ceux ou celles qui, quitte à déplaire et à perdre certaines relations, osent s’affirmer tels qu’ils sont ?
Quelle juste relation instaurer avec l’autre, mais d’abord et surtout avec soi?
Nous pouvons être très compatissant face aux erreurs des autres et souvent très dur avec soi . Et pourtant oser être soi dans le respect de l’autre est un formidable chemin à parcours à la rencontre de soi mais aussi des autres.
Pour être mieux avec les autres…
Ci dessous un passage du livre de Catherine Bensaïd : « Je t’aime la vie » :
« Il est un temps où il importe pas tant de plaire ou de déplaire que d’être en accord avec ce que l’on est, ressent et pense. Rentrer dans le jeu de l’autre pour être certain de ne pas le perdre conduit à se perdre. En affirmant ce que l’on est et en restant intransigeant sur ce que l’on veut, peut-être ferons-nous fuir ceux qui nous voudraient différents. Mais ainsi, leur donnerons-nous l’opportunité de nous aimer tel que l’on est.
(…)
Il leur faut, pour s’exprimer, dépasser des peurs profondément ancrées : voir l’autre exploser ou les rejeter dès qu’ils se permettent de l’affronter. Ils ne doivent plus craindre de blesser qui les blesse, de décevoir qui les déçoit, d’abandonner qui les abandonne. Et surtout il leur faut abandonner l’idée qu’ils finiront par obtenir ce qu’ils veulent en faisant sans cesse des pas vers qui les ignore. Pourquoi s’acharner à plaire à qui ne craint pas de nous déplaire ?
(…)
Ils osent alors ce qu’ils n’avaient jamais osé jusque-là. Ils mettent des limites à ce que les autres leur font vivre : précisément à ce qu’ils n’ont pas envie de vivre. Pour y parvenir, ils acceptent de ne pas être parfaits: de ne pas être tels qu’ils aimeraient être dans le regard de ceux qu’ils aiment. Ils prennent le risque, si la situation les y contraint, de se mettre eux-mêmes en défaut. Ils ne craignent plus de rompre avec l’image que les autres ont d’eux. Ni de ce qui peut en être la conséquence : une éventuelle rupture. «
Catherine Bensaïd – Je t’aime la vie presse pocket
Pour aller plus loin: